



À Mulhouse, les fils du temps se sont noués à ma mémoire.
Entre Casablanca, Fès et l’Alsace, j’entends encore le métier à tisser de mon père battre la mesure des histoires invisibles.
Un atlas ancien m’a ouvert ses cartes, révélant les silences d’une industrie et les fractures d’un monde.
Par la sérigraphie, je laisse émerger des trames nouvelles : un dialogue entre l’intime et le collectif, entre mémoire enfouie et présent incandescent.